Cas patient

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Dossier patient

Identification Mme Ramirez 36 ans
Allergies Aucune connue
Maladies Dépression
Notes au dossier

 

Sommaire pharmacologique

Paxil CR 25 mg

(paroxétine)

2 co. (50 mg) DIE

Seroquel XR 150 mg

(quétiapine)

1 co. DIE

Mise en situation

Mme Ramirez vous demande conseil, car elle veut cesser son traitement antidépresseur :

 

«Ça fait maintenant un an que je vais bien et j’ai lu qu’on peut cesser les antidépresseurs après un certain temps lorsque ça va mieux. Pensez-vous que je peux cesser mon traitement?»

 

Vous consultez son dossier et constatez qu’elle prend la paroxétine depuis 15 mois et la quétiapine depuis 12 mois.  

Étape 1

Pour bien informer la patiente sur la durée du traitement antidépresseur, il faut savoir si elle a des facteurs de risque de récurrence justifiant un traitement de maintien à plus long terme.

 

Parmi les éléments suivants, lequel n’influence pas la durée de la phase de maintien?

 

Antécédents personnels de dépression
Épisodes graves de dépression (p. ex. avec composante psychotique, atteinte fonctionnelle grave ou pensées suicidaires)
Présence de comorbidité psychiatrique ou d’autres problèmes de santé
Présence de symptômes résiduels
Tous les facteurs cités justifient de prolonger la phase de maintien

Module : Dépression I > Cas : Cas 3

Dossier patient

Identification Mme Ramirez 36 ans
Allergies Aucune connue
Maladies Dépression
Notes au dossier

 

Sommaire pharmacologique

Paxil CR 25 mg

(paroxétine)

2 co. (50 mg) DIE

Seroquel XR 150 mg

(quétiapine)

1 co. DIE

Mise en situation

Mme Ramirez vous demande conseil, car elle veut cesser son traitement antidépresseur :

 

«Ça fait maintenant un an que je vais bien et j’ai lu qu’on peut cesser les antidépresseurs après un certain temps lorsque ça va mieux. Pensez-vous que je peux cesser mon traitement?»

 

Vous consultez son dossier et constatez qu’elle prend la paroxétine depuis 15 mois et la quétiapine depuis 12 mois.  

 

Étape 1

Pour bien informer la patiente sur la durée du traitement antidépresseur, il faut savoir si elle a des facteurs de risque de récurrence justifiant un traitement de maintien à plus long terme.

 

Parmi les éléments suivants, lequel n’influence pas la durée de la phase de maintien?

 

 

Antécédents personnels de dépression
Épisodes graves de dépression (p. ex. avec composante psychotique, atteinte fonctionnelle grave ou pensées suicidaires)
Présence de comorbidité psychiatrique ou d’autres problèmes de santé
Présence de symptômes résiduels
Tous les facteurs cités justifient de prolonger la phase de maintien

 

Étape 2

En vous basant sur l'information dont vous disposez, vous dites à la patiente qu'un traitement d'au moins 2 ans est généralement requis dans un cas comme le sien.

 

Elle vous demande alors : «Est-ce que je peux au moins diminuer la dose de mes médicaments?».

 

En plus de lui mentionner que ce sera au médecin de réévaluer la situation avec elle à son prochain rendez-vous, vous pourriez lui répondre que, en théorie…

 

Elle pourrait cesser la quétiapine et poursuivre la paroxétine à la même dose.
Elle pourrait diminuer la dose de la quétiapine seulement.
Elle pourrait diminuer la dose des 2 médicaments à la dose minimale reconnue efficace comme antidépresseur.
Elle devrait poursuivre les 2 médicaments à la même dose.

 

Messages clés

Pendant combien de temps faut-il poursuivre la phase de maintien?

La durée de la phase de maintien doit être adaptée en fonction de la présence ou non de facteurs de risque de récurrence.

 

  • Pour un premier épisode sans facteur de risque, le CANMAT recommande au moins 6 à 9 mois de traitement de maintien.
  • En présence de certains facteurs, la phase de maintien devrait être plus longue, généralement jusqu’à 24 mois, voire à vie dans certains cas graves.
 

Quels sont les facteurs qui justifient un traitement plus long?

  • Antécédents de dépression (plus le nombre d’épisodes est élevé, plus le risque de récurrence est élevé)
  • Épisodes graves de dépression (p. ex. avec composante psychotique, atteinte fonctionnelle grave ou pensées suicidaires)
  • Présence de comorbidité psychiatrique ou d’autres problèmes de santé
  • Présence de symptômes résiduels
  • Épisode de dépression qui a été difficile à traiter
  • Dépression chronique
 

Rôle du pharmacien

Pour renforcer l’importance du traitement de maintien, le pharmacien doit être en mesure de bien répondre aux questions et aux craintes du patient en fournissant de l’information adaptée, notamment en ce qui a trait aux facteurs de risque justifiant un traitement de maintien à plus long terme.

 

Le pharmacien doit aussi poursuivre son travail de surveillance des effets indésirables. Bien que ceux-ci soient plus fréquents en début de traitement, certains effets indésirables se manifestent plus tardivement ou persistent et peuvent être la cause d’une adhésion sous-optimale (notamment les dysfonctions sexuelles).

 

Références :

  • Canadian Network for Mood and Anxiety Treatments (CANMAT) 2016 Clinical Guidelines for the Management of Adults with Major Depressive Disorder, Section 1. Disease Burden and Principles of Care, Can J Psychiatry. 2016 Sep; 61(9):510-523