Sommaire pharmacologique | ||||
Paxil CR 25 mg (paroxétine) | 2 co. (50 mg) DIE | |||
Seroquel XR 150 mg (quétiapine) | 1 co. DIE |
Mise en situation | ||||
Mme Ramirez vous demande conseil, car elle veut cesser son traitement antidépresseur :
«Ça fait maintenant un an que je vais bien et j’ai lu qu’on peut cesser les antidépresseurs après un certain temps lorsque ça va mieux. Pensez-vous que je peux cesser mon traitement?»
Vous consultez son dossier et constatez qu’elle prend la paroxétine depuis 15 mois et la quétiapine depuis 12 mois. |
Identification | Mme Ramirez 36 ans |
Allergies | Aucune connue |
Maladies | Dépression |
Notes au dossier |
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Sommaire pharmacologique | ||||
Paxil CR 25 mg (paroxétine) | 2 co. (50 mg) DIE | |||
Seroquel XR 150 mg (quétiapine) | 1 co. DIE |
Mise en situation | ||||
Mme Ramirez vous demande conseil, car elle veut cesser son traitement antidépresseur :
«Ça fait maintenant un an que je vais bien et j’ai lu qu’on peut cesser les antidépresseurs après un certain temps lorsque ça va mieux. Pensez-vous que je peux cesser mon traitement?»
Vous consultez son dossier et constatez qu’elle prend la paroxétine depuis 15 mois et la quétiapine depuis 12 mois. |
Pour bien informer la patiente sur la durée du traitement antidépresseur, il faut savoir si elle a des facteurs de risque de récurrence justifiant un traitement de maintien à plus long terme.
Parmi les éléments suivants, lequel n’influence pas la durée de la phase de maintien?
En vous basant sur l'information dont vous disposez, vous dites à la patiente qu'un traitement d'au moins 2 ans est généralement requis dans un cas comme le sien.
Elle vous demande alors : «Est-ce que je peux au moins diminuer la dose de mes médicaments?».
En plus de lui mentionner que ce sera au médecin de réévaluer la situation avec elle à son prochain rendez-vous, vous pourriez lui répondre que, en théorie…
La durée de la phase de maintien doit être adaptée en fonction de la présence ou non de facteurs de risque de récurrence.
Pour renforcer l’importance du traitement de maintien, le pharmacien doit être en mesure de bien répondre aux questions et aux craintes du patient en fournissant de l’information adaptée, notamment en ce qui a trait aux facteurs de risque justifiant un traitement de maintien à plus long terme.
Le pharmacien doit aussi poursuivre son travail de surveillance des effets indésirables. Bien que ceux-ci soient plus fréquents en début de traitement, certains effets indésirables se manifestent plus tardivement ou persistent et peuvent être la cause d’une adhésion sous-optimale (notamment les dysfonctions sexuelles).
Références :