Identification | M. Lanthier, 62 ans |
Allergies | Aucune connue |
Maladies | Diabète de type 2, hypertension, dyslipidémie |
Notes au dossier |
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Sommaire pharmacologique | ||||
Metformine 850 mg (Glucophage) | 1 co. TID aux repas | |||
Gliclazide MR 60 mg (Diamicron MR) | 1 co. DIE au déjeuner | |||
Dapagliflozine 10 mg (Forxiga) | 1 co. DIE au déjeuner
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Lisinopril/ HCTZ 20/12,5 mg (Zestoretic) | 1 co. DIE le matin
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Amlodipine 5 mg (Norvasc) | 1 co. DIE le matin | |||
Rosuvastatine 10 mg (Crestor) | 1 co. DIE le matin |
Mise en situation | ||||
Monsieur Lanthier se présente à la pharmacie, inquiet…
« Mon taux de sucre est trop élevé et mon médecin m'a dit qu’il faut commencer l'insuline. Je n'aime pas ça mais il m'a dit que c'est la meilleure solution et que mes médicaments ne sont plus suffisants. »
Vous jetez un coup d’œil au DSQ et constatez que sa dernière valeur d'HbA1c mesurée voilà 2 semaines était de 8,2 %. Ses reins fonctionnent bien (DFGe 78 ml/min/1,73 m2) et ses analyses sanguines étaient normales (ions, enzymes hépatiques, TSH).
Il vous remet une nouvelle ordonnance :
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Identification | M. Lanthier, 62 ans |
Allergies | Aucune connue |
Maladies | Diabète de type 2, hypertension, dyslipidémie |
Notes au dossier |
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Sommaire pharmacologique | ||||
Metformine 850 mg (Glucophage) | 1 co. TID aux repas | |||
Gliclazide MR 60 mg (Diamicron MR) | 1 co. DIE au déjeuner | |||
Dapagliflozine 10 mg (Forxiga) | 1 co. DIE au déjeuner
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Lisinopril/ HCTZ 20/12,5 mg (Zestoretic) | 1 co. DIE le matin
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Amlodipine 5 mg (Norvasc) | 1 co. DIE le matin | |||
Rosuvastatine 10 mg (Crestor) | 1 co. DIE le matin |
Mise en situation | ||||
Monsieur Lanthier se présente à la pharmacie, inquiet…
« Mon taux de sucre est trop élevé et mon médecin m'a dit qu’il faut commencer l'insuline. Je n'aime pas ça mais il m'a dit que c'est la meilleure solution et que mes médicaments ne sont plus suffisants. »
Vous jetez un coup d’œil au DSQ et constatez que sa dernière valeur d'HbA1c mesurée voilà 2 semaines était de 8,2 %. Ses reins fonctionnent bien (DFGe 78 ml/min/1,73 m2) et ses analyses sanguines étaient normales (ions, enzymes hépatiques, TSH).
Il vous remet une nouvelle ordonnance :
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Vous vous questionnez sur la pertinence de commencer une insulinothérapie à cette étape-ci du traitement du patient.
Devriez-vous contacter le médecin pour lui proposer une autre option?
Il y a neuf mois, le médecin avait accepté votre proposition d'ajouter un agoniste du GLP-1 plutôt que de l'insuline.
Il a fallu titrer la dose lentement au début, car M. Lanthier avait des nausées, mais tout va bien maintenant. Malgré ses inquiétudes initiales, M. Lanthier s'est facilement habitué à s'injecter son médicament.
Il est surtout heureux d'avoir perdu du poids! Il faut dire qu'il a fait beaucoup d'efforts pour améliorer son alimentation et intégrer de l'activité physique régulière à son horaire.
Toutefois, son HbA1c n'a pas baissé autant que son médecin l'aurait voulu : il se maintient encore au-dessus de la cible (7,4 % lors de sa prise de sang pré-rendez-vous il y a une semaine).
Son médecin lui a donc suggéré d'ajouter de l'insuline à son traitement.
«Ça commence à faire beaucoup de médicament. Pensez-vous qu'on pourrait en cesser un?»
Que répondez-vous à M. Lanthier?
Ajout d’un antihyperglycémiant injectable
Lorsqu'on n'arrive pas à atteindre les cibles de traitement malgré la prise d’une association de plusieurs antihyperglycémiants oraux, on peut envisager l'ajout d'un antihyperglycémiant injectable.
L'insulinothérapie basale (insuline détémir, glargine, dégludec, N ou NPH) demeure une excellente option, mais on peut aussi envisager l'ajout d'un agoniste du GLP1 en premier, notamment parce que les agonistes du GLP1 :
On préfère toutefois une insulinothérapie lorsque l'HbA1c demeure très élevée (généralement plus de 10 %) ou que le patient montre des signes ou symptômes de catabolisme (p. ex. perte de poids, polydipsie, polyurie, etc.)
Cliquez ici pour consulter l'algorithme proposé par l'American Diabetes Association pour l'ajout d'un antihyperglycémiant injectable.
Si une insulinothérapie est instaurée, faut-il cesser certains antihyperglycémiants?
Metformine : On poursuit généralement la metformine, car elle demeure la base du traitement du diabète de type 2 et n’entraîne pas de gain de poids ni d’hypoglycémies.
Sécrétagogues : On peut les poursuivre si on ajoute seulement une insuline basale. Généralement, on les cesse avec les insulinothérapies plus complexes en raison du risque accru d’hypoglycémie.
Inhibiteurs de la DPP4, analogues du GLP1 et inhibiteurs des SGLT2 : ces trois classes peuvent toutes être utilisées en association avec l’insuline.
Thiazolidinediones : il faut les cesser, car elles sont contre-indiquées en association avec l’insuline en raison d’un risque d’insuffisance cardiaque.
Éléments à considérer lorsqu’on ajoute un nouvel antihyperglycémiant injectable
Références :